APPEL : Nouvelle pétition pour la défense d’une médecine naturelle


Appel aux candidats à l’élection présidentielle 2012, pour une défense des médecines naturelles.

Vous avez peut être reçu, durant ces dernières semaines, le mail ci-dessous. Il s’agit, à nouveau, d'une vision alarmiste du sort qui est fait aux médecines naturelles, dans l’UE et sur le territoire français.

Je ne peux que vous inviter à relire les interrogations que j’avais formulées lors de la première pétition, lancée en mars 2011. Lire article du 23 mars 2011. Cette pétition avait décl
enché une pluie de mails croisés. Nombre de mes connaissances avaient inscrits leur nom sur la pétition. Pourtant, malgré mes mails répétés, je n’avais pas réussi à entrer en contact avec les organisateurs de l’appel. Impossible alors de savoir qui se cachait derrière cette pétition.

Quand je lis cette nouvelle mobilisation, je ne peux que constater que l’Institut pour la protection des médecines naturelles s’est doté d’un statut juridique : asbl (l’équivalent belge de l’association loi 1901) et qu’elle s’est dotée d’un Président : Augustin de Livois. Je tiens à préciser que Mr de Livois est un consultant en Affaires publiques, basé à Bruxelles - voir son profil

J’ai épluché le site internet et je constate que la très grande majorité de l’activité de l’Institut se situe en France. Pourquoi alors créer une Asbl belge, enregistrée à Bruxelles, et non pas une association Loi de 1901, basée en France ?

Le Président de l’Institut est consultant en affaires publiques, en d’autres termes, un lobbyiste bruxellois. Je m’interroge sur un conflit d’intérêts potentiel. Quels sont ses clients ? Est-ce que des laboratoires liés aux médecines naturelles sont ses clients ? C’est une question légitime, qui exige des éclaircissements. Aucun élément sur le site web permet de répondre à ces questions.

D’ailleurs, le site web ne donne à voir qu’une activité très réduite. Dire que l’on est présent à un salon ne signifie pas que l’on a été invité à intervenir ... De fait, la principale activité de l’Institut semble être de collecter des soutiens .... ou plus exactement des informations d’ordre personnel : nom, prénom, adresse mail ... qui sont aujourd’hui, par milliers, aux mains de l’Institut. Quel en sera l’usage ? Quel retour a été fait de la précédente campagne ? En général, toute organisation qui organise une campagne donne le chiffre exact des ‘signatures’ récoltées et quelles ont été les actions concrètes menées auprès des pouvoirs publics : délégation auprès d’un ministère pour remettre les signatures, courriers au gouvernement ou bien à la DG concernée de la Commission européenne ... Rien de cela sur le site.

Est-ce que l’Institut est une couverture pour assurer un lobby efficace, avec le soutien d’une partie de la population intéressée ? Je ne sais pas. Je pose la question. Est-ce que l’appel à donations est légitime ? Je ne sais pas. Mais rien n'indique à quoi va servir cet argent, sauf que cela permettra de payer les locaux, le secrétariat ... c’est à dire des frais de fonctionnement. A noter qu’en Belgique, le statut d’asbl n’interdit pas que le Président soit rémunéré. Cette rémunération ne doit pas être excessive, c’est la seule contrainte. En France, par contre, la rémunération du Président (ou tout autre administrateur) ne doit pas dépasser 1/3 du SMIC.

Je vous laisse juge. Je vous ai livré le fruit de mes interrogations.
Je serai ravi, si l’Institut souhaite apporter des réponses, de les relayer ici.

Thomas



Mobilisation pour les médecines naturelles

Madame, Monsieur,
Les médecines naturelles sont victimes de persécutions qui semblent n'avoir qu'un seul but :
  • que vous et moi n'ayons plus d'autre option que les médicaments chimiques produits par l'industrie pharmaceutique.
Peu importent les résultats sur notre santé :
Au début des années 2000, le taux de prise en charge par la Sécurité sociale des produits homéopathiques est passé de 65 à 35 % ; il est question maintenant de le réduire à zéro. C'est déjà quasiment acté en Angleterre, où la British Medical Association (BMA) a demandé l'arrêt de la mise à disposition des patients de produits homéopathiques par le système de santé (NHS).
L'ostéopathie, elle, malgré des millions de personnes soulagées de leurs douleurs, y compris des ministres, n'a jamais été remboursée, et ce n'est pas demain qu'elle le sera : jusqu'en 2008, notre « Académie nationale de médecine » traitait les ostéopathes de « charlatans » sur son site Internet.
Concernant la médecine par les plantes, ses jours sur notre territoire semblent comptés. Le diplôme d'herboriste a été supprimé sous Vichy (1941). La 5e République, elle, s'est chargée d'anéantir le commerce des plantes médicinales : aujourd'hui, ne demeurent à Paris, que quatre herboristeries, une centaine sur l'ensemble de la France. Il y en a 50 fois plus en Allemagne ou en Angleterre !
Et quant aux médecines orientales, c'est le nettoyage par le vide : il n'y plus aucune officine spécialisée en médecine chinoise à Paris.
Mais le plus insupportable, c'est que cette destruction méthodique des savoir ancestraux concernant un aspect essentiel de nos vies se fait au nom du « progrès de la science » et de la « protection des malades » !
L’Agence Européenne du Médicament (European Medicines Agency) et l'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (EFSA, European Food Safety Authority), habilement influencées par l'industrie pharmaceutique, a réussi ce tour de passe passe incroyable de faire passer les médicaments chimiques, y compris les plus toxiques, comme la seule approche rationnelle face à la maladie.
Et alors que les scandales sanitaires se multiplient (Vioxx, Médiator, Buflomédil, prothèses PIP pour les plus récents...), elles prennent des mesures draconiennes visant à faire tomber l'immense majorité des produits naturels, y compris de simples vitamines, des oligo-éléments et des minéraux, dans la catégorie des médicaments.
Cela signifie pour vous et moi qu'ils ne seront plus disponibles autrement qu'en pharmacie, et souvent même sur ordonnance, gonflant ainsi les profits de l'industrie pharmaceutique, du lobby médical maisen reportant le fardeau financier sur les patients comme vous et moi.
Des centaines de petits producteurs s'apprêtent à se faire étrangler par ces décisions, qui ne reposent, le plus souvent, sur aucune argumentation scientifique.
Nous ne devons plus accepter cette oppression, qui menace notre santé et plus encore celle de nos enfants.
Nous sommes aussi en droit d’exiger – à minima - de nos candidats aux élections présidentielles qu’ils aient une vision pour notre système de santé et plus particulièrement en période de crise.
Etant donné l’importance grandissante des médecines naturelles dans le cœur des Français, ne pourraient-ils pas à tout le moins favoriser la coopération entre les médecines ?
Pourquoi refusent-ils encore d’accorder la moindre importance a un mouvement de fond qui plusieurs dizaines d’années ne cesse de grandir ?
Les médecines alternatives ont toute leur place en complément de la médecine officielle.
Mais dans la campagne électorale, c'est comme si le problème de la santé publique n'existait pas. Le sujet ne fait tout simplement pas partie des propositions des candidats.
C'est pourquoi je vous demande de signer l'appel ci-joint aux candidats à l'élection présidentielle en France. Nous devons être des centaines de milliers à exiger qu'ils s'engagent à respecter notre droit à chacun de se soigner autrement.
Si nous sommes des centaines de milliers, notre appel peut obliger les candidats à sortir de l'ambigüité, et à afficher clairement leur position.
Rien ne peut justifier que les pouvoirs publics privent les citoyens de solutions naturelles, sans effets secondaires, qui peuvent soigner des maladies, en particulier dans les (nombreux) cas où la médecine allopathique n'a rien à proposer.
Notre mobilisation est partie d'un mouvement spontané et généreux : en mars 2011, nous avons réuni 1,5 millions de signatures directive européenne THMPD, sur les remèdes à base de plantes médicinales.
Nous avons rapidement pu rencontrer les responsables européens, puis commencer un travail de fond sur les législations à modifier, pour que le droit des patients soit respecté. Nous avons créé un institut à Bruxelles, l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle (IPSN).
Mais notre travail prend chaque jour un caractère d'urgence de plus en plus pressant : en ce moment même, l'Union Européenne prépare de nouvelles directives qui semblent faites pour briser les fabricants de compléments alimentaires naturels.
Ces persécutions sont d'autant plus révoltantes que c'est dans le domaine des médecines naturelles que se font aujourd'hui les découvertes scientifiques les plus porteuses d'espoir pour les patients :
Nutrithérapie, micronutrition, médecine orthomoléculaire, endothérapie, phytothérapie, médecine cellulaire, beaucoup de chercheurs s'accordent à dire que c'est  que se trouvent les gisements de connaissance d'où émergera la médecine de demain.
→ Des dizaines de médecins et chercheurs hors-normes ont ouvert des pistes prometteuses pour des maladies graves, et ont été étouffés. Nous devons les défendre.
→ On sait, aujourd'hui, que c'est en faisant preuve d'ouverture d'esprit qu'on retrouvera de réels espoirs de soigner les maladies comme le cancer, l'arthrose, le diabète, la maladie d'Alzheimer, la sclérose en plaques, Parkinson, les problèmes de prostate, les maladies cardiovasculaires ou encore la dépression et l'insomnie.
Car contre toutes ces maladies et problèmes de santé, la vérité est que la médecine conventionnelle est démunie. Beaucoup de ses traitements ont des effets violents, qui peuvent parfois être pires que le mal.
Peu de personnes le savent, mais vous avez aujourd'hui, dans un pays comme la France, cinq fois plus de risques de mourir des effets secondaires de vos traitements médicaux que d'un accident de voiture.
On nous promet que cela va changer. Que de nouvelles molécules chimiques sont à portée de la main, pour peu qu'on investisse quelques milliards de plus dans la recherche.
Mais la réalité est que, depuis dix ans, la recherche sur les nouvelles molécules chimiques piétine : l'écrasante majorité des nouveaux médicaments vendus à prix d'or par l'industrie pharmaceutique sont en fait des molécules naturelles qui ont été copiées et reproduites en laboratoire, dans le seul but de pouvoir être brevetées, et donc de garantir les superprofits des fabricants.
Il n'y a là aucune préoccupation réelle du bien-être et de la santé des patients.
C'est pourquoi je vous demande de signer notre Appel aux candidats à l'élection présidentielle. Nous leur demandons d'arrêter les législations favorables à l'industrie pharmaceutique, et les persécutions contre les fabricants de produits naturels (non brevetés, non remboursés).
Votre signature donnera plus de poids aux actions entreprises par notre institut :
Sensibilisation des élus : afin d'aider au vote de nouvelles lois plus équilibrées, nous travaillons sur les textes pour faire des propositions de réformes crédibles aux pouvoirs publics ; nous assurons une présence permanente auprès des législateurs, pour nous assurer qu'ils ont en main les bonnes informations pour décider.
Action auprès de l'opinion publique : nous diffusons plusieurs fois par mois des informations dans plus de 710 000 foyers, sous forme de textes mobilisateurs ou de vidéos.
Participation à des groupes de travail, colloques, assemblées : les représentants de l'IPSN travaillent en synergie avec de nombreuses organisations amies agissant aux niveaux français et européen ; cela implique de participer à de nombreuses rencontres, et d'assurer une présence aux événements majeurs ;
Rencontres, colloques : l'IPSN est présent aux grands événements (Salon Marjolaine, Fêtes des Simples, Congrès de l'Alliance pour la Santé...). Le 30 mars 2012, nous organisons à Paris un grand colloque avec le Professeur Henri Joyeux et le Docteur Bérengère Arnal, dans les locaux de l'Université de la Sorbonne sur la nutrition, première médecine.
Toutes ces actions sont indispensables pour faire vivre l'idée que la santé naturelle a sa place dans notre société moderne, qu'elle est même indispensable.
Mais seule votre participation aujourd'hui à notre Appel aux Candidats peut donner à nos revendications une légitimité démocratique.
Nous avons besoin de votre soutien pour envoyer un message clair aux candidats à l'élection présidentielle : une immense masse d'électeurs leur demandent de s'engager à défendre le droit de chacun de choisir sa médecine, et d'arrêter de se ranger du côté de la grande industrie.
Et c'est pourquoi j'insiste pour vous demander à vous, citoyen responsable, de signer notre appel aux candidats maintenant, et pour soutenir ce combat indispensable, d'apporter une contribution financière à notre association sans but lucratif.
Car tout notre travail vital, nous le faisons sans la moindre subvention publique.
Nous devons assurer toute la logistique indispensable à un mouvement d'envergure européenne comme le nôtre (bureau à Bruxelles, téléphone, secrétariat, site Internet...), et seule votre générosité peut y contribuer.
Faire un don à notre association n'est bien sûr pas obligatoire :
Après avoir signé votre Appel aux Candidats, vous serez redirigé sur une page où il vous sera proposé de faire un don sécurisé par Paypal à notre association.
Vous pouvez choisir de contribuer... ou non.
Et si vous le faites, c'est vous qui choisissez le montant, selon ce que vous jugerez raisonnable.
Notez bien que nous sommes organisés pour exploiter au mieux le plus petit don que vous choisirez de nous adresser. Il n'y a pas de limite minimum. Et dans tous les cas, vous ferez une différence importante, peut-être même décisive.
Pour l'avenir de notre mouvement pour la défense des médecines naturelles en Europe, tout va dépendre de ce que vous décidez de faire maintenant, en cliquant ici.
Avec tout mon dévouement,

Augustin de Livois
Président

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