BLOG : Matin Magique, la recette du bonheur

Voici un message qui nous vient du Canada. Plusieurs fois par mois, Marie-Pier envoie des textes inspirants au travers de son blog « Matin Magique ». Ci-dessous, la recette du bonheur ! ;o) (Merci Didier et Laurent pour ce partage)






«Bien que l’on désire le bonheur, l’esprit, sous la confusion mentale, détruit son propre bien-être comme s’il s’agissait d’un ennemi.»
– Nechung



On dit souvent qu’il est difficile d’être heureux. Or, c’est l’une des choses les plus faciles qui soient, en réalité. Il suffit, par exemple, de penser un instant à ce qui se passe bien dans notre vie… Ou de baigner dans l’amour que l’on ressent pour nos enfants… Ou encore simplement de calmer notre mental et de respirer profondément. On pourrait même extraire du bonheur d’une chose aussi banale que notre verre d’eau, si on le voulait (en savourant pleinement chaque gorgée, ou en prenant conscience de la chance que l’on a d’avoir aussi facilement accès à ce fluide de vie). En fin de compte, le bonheur est aussi accessible que l’air sous notre nez.

Être heureux – ou être de plus en plus heureux – est donc super ultra facile. Ce qui est difficile, Laurent, est de vouloir l’être. Oui, ce qui peut être incroyablement ardu est de vouloir diriger notre attention vers ce qui se passe bien dans notre vie, de vouloirbaigner dans un état d’amour, de vouloir prendre de grandes respirations, plutôt que de se contracter. Car dès le moment où on veut vraiment mettre notre bien-être en priorité, c’est un jeu d’enfant.

Pouvez-vous sentir à quel point cette distinction est significative et puissante?

Évidemment, on veut tous être heureux, en théorie. Qui déclarerait le contraire? Or, il se trouve que l’on a accumulé de nombreuses résistances à l’allégresse et à la légèreté, au fil du temps. On a appris que notre vie ne pouvait pas aller trop bien, qu’il y a un certain niveau limite de bonheur qu’on ne devait pas dépasser, par exemple. Ou on a appris qu’être intensément joyeux nous rend plus vulnérables à la souffrance. Ou on peut avoir accepté l’idée qu’être tourmenté est un signe de profondeur. Ou que le stress aide à faire avancer les choses dans la bonne direction. Oh, on reconnaît généralement que ces idées sont irrationnelles… mais elles ont néanmoins le dernier mot, bien souvent. Elles nous amènent à nous refuser ce que l’on désire le plus au monde, souvent sans même qu’on en soit conscient.

Ainsi, on met beaucoup d’accent sur les diverses façons de cultiver le bonheur, comme faire des listes de gratitude, entretenir de belles pensées, etc. Et c’est magnifique. Cela dit, si on ne parle que de cela, on oublie l’essentiel… car cet aspect n’a jamais été le défi, en partant. Le défi n’a jamais été de trouver les bonnes techniques pour être heureux, mais plutôt de rencontrer et dépasser les parties de nous qui ne veulent pas l’être. Et il est crucial d’exposer ces parties de nous qui sont friandes de lourdeur et de malheur, si on veut s’en libérer, car on est toujours victime des obstacles que l’on n'a pas identifiés.

(lire la suite du message de Marie-Pier)

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Bienveillance et respect de la Charte du blog. Merci.